FACULTE DE MINES, PETROLE, GAZ NATUREL, BIOENERGIE ET PETROCHIMIE
samedi 19 mars 2016
vendredi 18 mars 2016
DEFINITION DU BIOENERGIE
BIOENERGIE
La grande majorité
des populations rurales des pays du Sud n’ont pas accès à l’énergie. La
biomasse, souvent abondante dans ces pays, contribue uniquement à fournir
l’énergie domestique de base. Aujourd’hui, le développement économique
nécessite l’accès à une énergie de production, indispensable aux activités de
transformation de matières premières et de conservation des denrées
alimentaires et plus généralement au développement d’activités
Économiques
génératrices d’emplois et de revenus. L’objectif des recherches de l’UR «
Biomasse énergie » (Cirad) est de développer et optimiser des procédés de
production d’énergie à partir de la biomasse et d’analyser les conditions de
développement des filières dans les pays du Sud. Les applications visées sont
la production de chaleur, d’électricité et de force motrice. L’unité
s’intéresse plus particulièrement aux procédés de conversion thermochimique de
la biomasse par pyrolyse, gazéification et combustion. Les connaissances
acquises contribuent également au développement à plus long terme des
biocarburants de deuxième génération produits par voie thermochimique. Les
travaux de recherche s’organisent autour de deux axes :
Œ Compréhension des réactions de pyrolyse, de gazéification,
et de combustion de combustibles issus de la biomasse et conception de procédés
innovants de conversion : les questions de recherche portent sur l’influence de
la nature de la biomasse sur les réactions, sur les facteurs qui contrôlent la
conversion, sur la qualité des produits obtenus et leur valorisation, et, de
manière générale, sur l’optimisation des procédés de valorisation. L’unité
s’appuie sur des dispositifs expérimentaux allant de l’échelle du laboratoire à
celle du pilote semi-industriel. Des modèles de comportement de la biomasse au
cours des différentes phases de transformation sont également développés.
Conditions de mise en œuvre des filières « biomasse énergie »
: les questions de recherche portent sur l’évaluation des impacts
environnementaux des filières, sur les scénarios de développement à l’échelle
locale, nationale ou régionale, sur la définition de méthodologies d’évaluation
(ex ante et ex post) de la viabilité des systèmes de production d’énergie à
partir de biomasse, avec une approche intégrée des facteurs techniques,
économiques et environnementaux. L’unité travaille en partenariat avec
l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (Burkina
Faso), avec lequel une plateforme commune de recherche en biomasse énergie a
été développée, le Laboratoire des produits forestiers (Brésil), avec lequel
des recherches sur la valorisation énergétique des résidus forestiers et des
bois de plantation sont menées, le Centro Agronómico de Investigación y
Enseanza (Costa Rica) avec lequel des travaux s’intéressent aux scenarios de
développement des filières « biomasse énergie » et leurs impacts. Les
principaux équipements scientifiques de l’unité comprennent une plateforme de
pilotes semiindustriels de 200 m², un banc d’essai moteur et brûleur pour les
combustibles issus de la biomasse, des laboratoires d’analyse des produits et
coproduits de réaction de conversion
jeudi 17 mars 2016
mercredi 16 mars 2016
vendredi 11 mars 2016
LES RESSOURCES MINIERE DE LA RDC
Voici les ressources Minières en RDCLe Nobium du Kivu,Minerai rare,Pluscher
Que Le ColtanVoici Le Niobium un métal rare extremement cher
!!........Le niobium est un métal brillant gris,ductile
qui prend une couleur bleutée lorsqu'il est exposé à l'air à
température ambiante pendant une longue période.Les propriétés chimiques du
niobium sont presque identiques à celles du tantale.Le métal
commence à s'oxyder à l'air au-dessus d'une température de 200
°C.niobium,minerai rare stratégique dont le métal intervient dans la
fabrication des alliages composant les tuyeres des fusées et les moteurs des
satellites.Les gisements connus du niobium n'existent,selon la revue
Affaires,qu'a deux endroits de la planète;la Malaisie et la
RDC.Inconnu du grand public jusqu'e la publication du rapport des
experts de l'ONU qui le cite abondamment parmi les richesses congolaises
pillées actuelle-ment par le Rwanda et l'Ouganda,le niobium est
exploité dans une semi clandestinité depuis trois décennies.Aucune
statistique,aucun chiffre n'a jamais été rendu public.Il faut se
fier a des indiscrétions pour apprendre que ce minerai est extrait et
commercialisé depuis 1972 a titre expérimental et qu'une firme
américaine l'exploitait déjà avant la guerre d'agression en l'expédiant par
avion depuis le lieu d'extraction au Kivu jusqu'au port de Mombassa d'oů il
était embar-qué a bord de bateaux pour les Etats-Unis.Les
recettes générées par la vente du niobium n'ont jamais alimenté le
trésor public congolais et ce minerai ne figure pas non plus sur la liste
officielle de la nomencla-ture des métaux exploités en République
Démocratique du Congo.Les infrastructures d'exploitation ont été
réduites au strict minimum pour ne pas attirer l'attention des curieux.le
sort a voulu que la RDC soit un pays a la fois riche et grand,pauvre et
fragile.Ce faisant,son destin se trouve souvent livré à tous les
démons,c'est-à-dire à tous les enjeux,à tous les pillages.Nous y
reviendrons.À l'heure actuelle,Des investissements russes relancent
l’exploitation du niobium sur le site de la Somikivu..


Evolution de la règlementation minière
Evolution de la règlementation minière
La réforme du Code minier de la RDC a débuté dès 2002 avec
notamment des procédures en vue de la consultation des communautés locales
avant le début des travaux d’exploitation. Lors de l’examen des demandes de permis
d’exploitation, ces consultations se tiennent généralement dans le cadre des
discussions sur les études d’impact environnemental et les plans de gestion de
l’environnement de l’entreprise. Le rapport de la Banque Mondiale (BM) de 2008
souligne cependant que très peu de consultations sérieuses se sont tenues
depuis le vote de ce nouveau Code, notant toutefois que ce processus tend à
s’améliorer, avec l’aide d’ONG et le soutien financier de l’USAID et d’autres
bailleurs de fonds pour des projets visant l’amélioration de la gouvernance
minière. La BM considère qu’il revient à l’Etat de définir précisément les
règles à suivre en matière de consultations et d’en faire un préalable
indispensable à toute attribution de droits miniers. De même, elle engage le pays
à mettre en place des mécanismes pour la répartition et la gestion des
retombées économiques vers les communautés locales. Le Code minier recommande
la rétrocession de 25% et 15% des redevances minières aux provinces et aux
communautés locales mais si ces revenus génèrent des recettes elles sont bien
souvent mal gérées, appropriées par la hiérarchie en place, suscitant de
nouvelles inégalités. Celles-ci sont également alimentées par des problèmes de
logement, de corruption, et la hausse des prix. Le rapport de la BM propose un
plan d’action global pour les années 2009 à 2013, comprenant des mesures à
court, moyen et long terme concernant l’accroissement des recettes fiscales,
l’amélioration du cadre d’investissement, de la gouvernance du secteur, le renforcement
des institutions de l’Etat et l’amélioration de leurs capacités, l’amélioration
des conditions de l’exploitation minière artisanale, la résolution des
problèmes environnementaux et sociaux.
Par ailleurs, en 2007, le gouvernement a adopté un contrat de
gouvernance établissant la prééminence du droit comme pilier central de la
bonne gouvernance, dont les aspects essentiels sont le respect des droits de
propriété et l’inviolabilité des contrats. Cette décision est saluée par la
Banque Mondiale qui note dans son rapport l’importance des pratiques de
corruption, de malversations, de détournements financiers et de fraudes dans le
secteur minier congolais. Une Commission interministérielle a été instituée en
mai 2007 pour la relecture d’une soixantaine de contrats liant des entreprises
publiques aux sociétés privées. Si cette démarche a donné lieu à un rapport en
mars 2008, il apparaît que certaines des révisions de ces contrats n’aurait pas
été effectuée avec sérieux et que nombre d’informations sont restées opaques,
notamment vis-à-vis des services gouvernementaux impliqués dans la collecte et
le suivi des redevances et taxes dues à l’Etat.
C’est conformément aux recommandations de la Banque Mondiale que la
République Démocratique du Congo, a
adopté en février 2010, un projet de gouvernance du secteur minier
(PROMINES) visant au développement du secteur minier en RDC, à l’amélioration
de sa gouvernance et au développement durable au niveau national, provincial et
local. Le projet PROMINES est l’outil de mise en œuvre jusqu’en 2015 de la
politique gouvernementale en matière d’exploitation minière. Il comprend 6
composantes: 1) le renforcement des dispositifs de base pour l’accès aux
ressources, 2) le renforcement de la capacité de gestion du secteur minier, 3)
le renforcement de la capacité de perception des impôts et des taxes, 4)
l’appui à la rétrocession des revenus et le déblocage des financements, 5)
l’amélioration de la capacité à assurer un développement économique durable, 6)
le pilotage, la gestion et le suivi-évaluation du projet. Le projet est géré
sous couvert des procédures de la Banque Mondiale et applique ses politiques de
sauvegarde parmi lesquelles l’OP 4.10, consacrée aux peuples autochtones.
Claire
Levacher
GITPA
Février
2012
Le Ministère de l’Environnement, Conservation de la Nature
et Tourisme de la RDC a ainsi soutenu l’initiative de construire une «
Stratégie Nationale pour les Peuples Autochtones Pygmées », dont le processus
participatif a été validé en juin 2009,
puis par la Banque Mondiale sous la forme du Cadre de Politique pour les
Peuples Autochtones (CPPA). Le CPPA a
été élaboré en vue d’établir un rapport des impacts spécifiques de l’activité
minière sur les pygmées, et fait des recommandations pour chacune des
composantes du projet PROMINES afin
d’assurer la prise en compte de l’intérêt des pygmées à tous les niveaux où ils
peuvent subir l’impact des activités minières. Cela suppose qu’ils soient bien
informées de la législation et des dispositions les concernant mais également
qu’ils soient organisés de manière à proposer des interlocuteurs lors de
négociations et pour profiter des avantages qu’elles rapportent. Le CCPA
prévoit des moyens spécifiques au renforcement des capacités des pygmées en matière
d’informations sur les lois, d’appui institutionnel, de formation, de création
d’organisations. Les pygmées ne
possèdent pas les terres dans lesquelles ils détiennent simplement des droits
de chasse, non reconnus par l’Etat. La mine ne leur rapporte pas les dividendes
auxquels peuvent prétendre les détenteurs de ces droits. Un ensemble de mesures
est donc préconisé pour atténuer les impacts de l’industrie minière sur ces
populations : 1)
Participation à l’établissement de la stratégie de développement
du secteur minier, à l’élaboration du cadre légal et règlementaire à la
retouche du Code Minier et sa « mise en cohérence avec la nouvelle loi sur
l’environnement », implication dans l’élaboration des campagnes d’information
et de vulgarisation, plans de formation aux métiers de la mine. 2) Intégration
de la problématique socio-environnementale et prenant en compte les pygmées
dans les programmes de formation, participation des pygmées aux organismes de
protection de l’environnement, financement de services sociaux. 3)
Participation des communautés pygmées à l’évaluation stratégique
environnementale et sociale du secteur minier, à l’identification des sites
pollués, dans l’élaboration d’un schéma d’aménagement du territoire, analyse
par les organisations pygmées des recommandations concernant l’exploitation
artisanale, réflexion sur les possibilités d’emplois et de création d’activités
connexes, appui à l’organisation des pygmées dans la planification et la
gestion des finances publiques locales, et intégration de dispositions
spécifiques pour les pygmées en matière d’éducation et de santé. 4) Intégration
d’indicateurs pour les pygmées dans les indicateurs socio-environnementaux du
projet. Enfin, en 2011, la RDC s’est associé
avec le Congo-Brazzaville, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée-Conakry, le
Libéria, le Mali, la Sierra Léone et les Etats-Unis à la signature de la
Déclaration de Conakry qui fait suite au Séminaire Régional sur l’Exploitation
des Ressources Naturelles et les Droits des Communautés Riveraines, tenu à
Conakry du 13 au 15 mars 2011, à l’initiative du Centre du Commerce
International pour le Développement (CECIDE) et Global Rights. Cette
déclaration formule un certain nombre de
recommandations vis-à-vis des gouvernement concernant l’implication des
communautés locales dans la négociation des contrats d’exploitation, la mise en
place de campagne d’informations et la participation des communautés aux études
d’impact, le respect des lois et de meilleures pratiques vis-à-vis des
déplacements de population et des dépossessions de terres, le rétablissement,
le respect des droits de l’homme, la garantie d’un recours en cas de violation
de ces derniers, le renforcement des mécanismes de résolution de conflits ; des
compagnies minières sur le respect des termes des contrats et des législations
nationales et internationales, des droits de l’homme, l’adhésion au processus
d’ITIE (Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives) ; aux
La Constitution interdit formellement toute discrimination fondée sur
l’origine, la situation sociale ou matérielle, l’apparence raciale et ethnique
(articles 12, 13,51). Elle n’écarte pas la possibilité de distinguer les
minorités, voir même de les promouvoir. Les pygmées sont considérés comme les
seuls pouvant être qualifiés de
« peuples autochtones
» dans le sens de la DDPA, de la définition établie par la Commission Africaine
des Droits de l’Homme et des Peuples sur les populations autochtones, et de la Banque Mondiale. Le
Code forestier de 2002 ainsi que la signature par l’Etat de la DDPA en 2007
favorisent désormais la défense et la promotion des droits autochtones.
Claire
Levacher
GITPA
Février
2012
institutions financières de ne pas appuyer les compagnies ne
se conformant à ces standards, de veiller aux respects et à l’application des
droits de l’homme et de l’environnement par les gouvernements et les compagnies
; aux organisations de la société civile sur la mise en place de lieux de
dialogues entre les Etats, les entreprises et les communautés, sur la création
d’un réseau de soutien et de défense des intérêts des communautés, la création
de comité de surveillance et d’information sur les droits communautaires, la
lutte contre la corruption et le renforcement du plaidoyer dans la mise en
œuvre de normes et mécanismes se rapportant aux droits des communautés
riveraines des sites d’exploitation
PHILOSOPHIE DE LA FACULTE DE MINES, PETROLE, GAZ NATUREL, BIOENERGIE ET PETROCHIMIE A L'UCI
au détriment de l’économie
locale avec des dégâts parfois irréversibles à son environnement sans pourtant
exploiter des vastes potentiels des énergies renouvelables très couteux, plus
disponibles même dans les milieux les plus reculés pour stimuler l’économie et
nettement améliorer les conditions de vie et favoriser l’émergence.

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