vendredi 18 mars 2016

COURS DE CHIMIE ALIMENTAIRE

CHIMIE ALIMENTAIRE













DEFINITION DU BIOENERGIE

BIOENERGIE

La grande majorité des populations rurales des pays du Sud n’ont pas accès à l’énergie. La biomasse, souvent abondante dans ces pays, contribue uniquement à fournir l’énergie domestique de base. Aujourd’hui, le développement économique nécessite l’accès à une énergie de production, indispensable aux activités de transformation de matières premières et de conservation des denrées alimentaires et plus généralement au développement d’activités
Économiques génératrices d’emplois et de revenus. L’objectif des recherches de l’UR « Biomasse énergie » (Cirad) est de développer et optimiser des procédés de production d’énergie à partir de la biomasse et d’analyser les conditions de développement des filières dans les pays du Sud. Les applications visées sont la production de chaleur, d’électricité et de force motrice. L’unité s’intéresse plus particulièrement aux procédés de conversion thermochimique de la biomasse par pyrolyse, gazéification et combustion. Les connaissances acquises contribuent également au développement à plus long terme des biocarburants de deuxième génération produits par voie thermochimique. Les travaux de recherche s’organisent autour de deux axes :
Œ Compréhension des réactions de pyrolyse, de gazéification, et de combustion de combustibles issus de la biomasse et conception de procédés innovants de conversion : les questions de recherche portent sur l’influence de la nature de la biomasse sur les réactions, sur les facteurs qui contrôlent la conversion, sur la qualité des produits obtenus et leur valorisation, et, de manière générale, sur l’optimisation des procédés de valorisation. L’unité s’appuie sur des dispositifs expérimentaux allant de l’échelle du laboratoire à celle du pilote semi-industriel. Des modèles de comportement de la biomasse au cours des différentes phases de transformation sont également développés.

Conditions de mise en œuvre des filières « biomasse énergie » : les questions de recherche portent sur l’évaluation des impacts environnementaux des filières, sur les scénarios de développement à l’échelle locale, nationale ou régionale, sur la définition de méthodologies d’évaluation (ex ante et ex post) de la viabilité des systèmes de production d’énergie à partir de biomasse, avec une approche intégrée des facteurs techniques, économiques et environnementaux. L’unité travaille en partenariat avec l’Institut International d’Ingénierie de l’Eau et de l’Environnement (Burkina Faso), avec lequel une plateforme commune de recherche en biomasse énergie a été développée, le Laboratoire des produits forestiers (Brésil), avec lequel des recherches sur la valorisation énergétique des résidus forestiers et des bois de plantation sont menées, le Centro Agronómico de Investigación y Enseanza (Costa Rica) avec lequel des travaux s’intéressent aux scenarios de développement des filières « biomasse énergie » et leurs impacts. Les principaux équipements scientifiques de l’unité comprennent une plateforme de pilotes semiindustriels de 200 m², un banc d’essai moteur et brûleur pour les combustibles issus de la biomasse, des laboratoires d’analyse des produits et coproduits de réaction de conversion




vendredi 11 mars 2016

LES RESSOURCES MINIERE DE LA RDC

  Voici les ressources Minières en RDCLe Nobium du Kivu,Minerai rare,Pluscher Que Le ColtanVoici Le Niobium un métal rare extremement cher !!........Le niobium est un métal brillant gris,ductile qui prend une couleur bleutée lorsqu'il est exposé à l'air à température ambiante pendant une longue période.Les propriétés chimiques du niobium sont presque identiques à celles du tantale.Le métal commence à s'oxyder à l'air au-dessus d'une température de 200 °C.niobium,minerai rare stratégique dont le métal intervient dans la fabrication des alliages composant les tuyeres des fusées et les moteurs des satellites.Les gisements connus du niobium n'existent,selon la revue Affaires,qu'a deux endroits de la planète;la Malaisie et la RDC.Inconnu du grand public jusqu'e la publication du rapport des experts de l'ONU qui le cite abondamment parmi les richesses congolaises pillées actuelle-ment par le Rwanda et l'Ouganda,le niobium est exploité dans une semi clandestinité depuis trois décennies.Aucune statistique,aucun chiffre n'a jamais été rendu public.Il faut se fier a des indiscrétions pour apprendre que ce minerai est extrait et commercialisé depuis 1972 a titre expérimental et qu'une firme américaine l'exploitait déjà avant la guerre d'agression en l'expédiant par avion depuis le lieu d'extraction au Kivu jusqu'au port de Mombassa d'oů il était embar-qué a bord de bateaux pour les Etats-Unis.Les recettes générées par la vente du niobium n'ont jamais alimenté le trésor public congolais et ce minerai ne figure pas non plus sur la liste officielle de la nomencla-ture des métaux exploités en République Démocratique du Congo.Les infrastructures d'exploitation ont été réduites au strict minimum pour ne pas attirer l'attention des curieux.le sort a voulu que la RDC soit un pays a la fois riche et grand,pauvre et fragile.Ce faisant,son destin se trouve souvent livré à tous les démons,c'est-à-dire à tous les enjeux,à tous les pillages.Nous y reviendrons.À l'heure actuelle,Des investissements russes relancent l’exploitation du niobium sur le site de la Somikivu..                                    








Evolution de la règlementation minière



Evolution de la règlementation minière
La réforme du Code minier de la RDC a débuté dès 2002 avec notamment des procédures en vue de la consultation des communautés locales avant le début des travaux d’exploitation. Lors de l’examen des demandes de permis d’exploitation, ces consultations se tiennent généralement dans le cadre des discussions sur les études d’impact environnemental et les plans de gestion de l’environnement de l’entreprise. Le rapport de la Banque Mondiale (BM) de 2008 souligne cependant que très peu de consultations sérieuses se sont tenues depuis le vote de ce nouveau Code, notant toutefois que ce processus tend à s’améliorer, avec l’aide d’ONG et le soutien financier de l’USAID et d’autres bailleurs de fonds pour des projets visant l’amélioration de la gouvernance minière. La BM considère qu’il revient à l’Etat de définir précisément les règles à suivre en matière de consultations et d’en faire un préalable indispensable à toute attribution de droits miniers. De même, elle engage le pays à mettre en place des mécanismes pour la répartition et la gestion des retombées économiques vers les communautés locales. Le Code minier recommande la rétrocession de 25% et 15% des redevances minières aux provinces et aux communautés locales mais si ces revenus génèrent des recettes elles sont bien souvent mal gérées, appropriées par la hiérarchie en place, suscitant de nouvelles inégalités. Celles-ci sont également alimentées par des problèmes de logement, de corruption, et la hausse des prix. Le rapport de la BM propose un plan d’action global pour les années 2009 à 2013, comprenant des mesures à court, moyen et long terme concernant l’accroissement des recettes fiscales, l’amélioration du cadre d’investissement, de la gouvernance du secteur, le renforcement des institutions de l’Etat et l’amélioration de leurs capacités, l’amélioration des conditions de l’exploitation minière artisanale, la résolution des problèmes environnementaux et sociaux.  Par ailleurs, en 2007, le gouvernement a adopté un contrat de gouvernance établissant la prééminence du droit comme pilier central de la bonne gouvernance, dont les aspects essentiels sont le respect des droits de propriété et l’inviolabilité des contrats. Cette décision est saluée par la Banque Mondiale qui note dans son rapport l’importance des pratiques de corruption, de malversations, de détournements financiers et de fraudes dans le secteur minier congolais. Une Commission interministérielle a été instituée en mai 2007 pour la relecture d’une soixantaine de contrats liant des entreprises publiques aux sociétés privées. Si cette démarche a donné lieu à un rapport en mars 2008, il apparaît que certaines des révisions de ces contrats n’aurait pas été effectuée avec sérieux et que nombre d’informations sont restées opaques, notamment vis-à-vis des services gouvernementaux impliqués dans la collecte et le suivi des redevances et taxes dues à l’Etat.  C’est conformément aux recommandations de la Banque Mondiale que la République Démocratique du Congo, a  adopté en février 2010, un projet de gouvernance du secteur minier (PROMINES) visant au développement du secteur minier en RDC, à l’amélioration de sa gouvernance et au développement durable au niveau national, provincial et local. Le projet PROMINES est l’outil de mise en œuvre jusqu’en 2015 de la politique gouvernementale en matière d’exploitation minière. Il comprend 6 composantes: 1) le renforcement des dispositifs de base pour l’accès aux ressources, 2) le renforcement de la capacité de gestion du secteur minier, 3) le renforcement de la capacité de perception des impôts et des taxes, 4) l’appui à la rétrocession des revenus et le déblocage des financements, 5) l’amélioration de la capacité à assurer un développement économique durable, 6) le pilotage, la gestion et le suivi-évaluation du projet. Le projet est géré sous couvert des procédures de la Banque Mondiale et applique ses politiques de sauvegarde parmi lesquelles l’OP 4.10, consacrée aux peuples autochtones.  
ClaireLevacher GITPA 


















Février2012
Le Ministère de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme de la RDC a ainsi soutenu l’initiative de construire une « Stratégie Nationale pour les Peuples Autochtones Pygmées », dont le processus participatif  a été validé en juin 2009, puis par la Banque Mondiale sous la forme du Cadre de Politique pour les Peuples Autochtones (CPPA).  Le CPPA a été élaboré en vue d’établir un rapport des impacts spécifiques de l’activité minière sur les pygmées, et fait des recommandations pour chacune des composantes du projet PROMINES  afin d’assurer la prise en compte de l’intérêt des pygmées à tous les niveaux où ils peuvent subir l’impact des activités minières. Cela suppose qu’ils soient bien informées de la législation et des dispositions les concernant mais également qu’ils soient organisés de manière à proposer des interlocuteurs lors de négociations et pour profiter des avantages qu’elles rapportent. Le CCPA prévoit des moyens spécifiques au renforcement des capacités des pygmées en matière d’informations sur les lois, d’appui institutionnel, de formation, de création d’organisations.  Les pygmées ne possèdent pas les terres dans lesquelles ils détiennent simplement des droits de chasse, non reconnus par l’Etat. La mine ne leur rapporte pas les dividendes auxquels peuvent prétendre les détenteurs de ces droits. Un ensemble de mesures est donc préconisé pour atténuer les impacts de l’industrie minière sur ces populations : 1) 

Participation à l’établissement de la stratégie de développement du secteur minier, à l’élaboration du cadre légal et règlementaire à la retouche du Code Minier et sa « mise en cohérence avec la nouvelle loi sur l’environnement », implication dans l’élaboration des campagnes d’information et de vulgarisation, plans de formation aux métiers de la mine. 2) Intégration de la problématique socio-environnementale et prenant en compte les pygmées dans les programmes de formation, participation des pygmées aux organismes de protection de l’environnement, financement de services sociaux. 3) Participation des communautés pygmées à l’évaluation stratégique environnementale et sociale du secteur minier, à l’identification des sites pollués, dans l’élaboration d’un schéma d’aménagement du territoire, analyse par les organisations pygmées des recommandations concernant l’exploitation artisanale, réflexion sur les possibilités d’emplois et de création d’activités connexes, appui à l’organisation des pygmées dans la planification et la gestion des finances publiques locales, et intégration de dispositions spécifiques pour les pygmées en matière d’éducation et de santé. 4) Intégration d’indicateurs pour les pygmées dans les indicateurs socio-environnementaux du projet.  Enfin, en 2011, la RDC s’est associé avec le Congo-Brazzaville, la Côte d’Ivoire, le Ghana, la Guinée-Conakry, le Libéria, le Mali, la Sierra Léone et les Etats-Unis à la signature de la Déclaration de Conakry qui fait suite au Séminaire Régional sur l’Exploitation des Ressources Naturelles et les Droits des Communautés Riveraines, tenu à Conakry du 13 au 15 mars 2011, à l’initiative du Centre du Commerce International pour le Développement (CECIDE) et Global Rights. Cette déclaration formule un certain  nombre de recommandations vis-à-vis des gouvernement concernant l’implication des communautés locales dans la négociation des contrats d’exploitation, la mise en place de campagne d’informations et la participation des communautés aux études d’impact, le respect des lois et de meilleures pratiques vis-à-vis des déplacements de population et des dépossessions de terres, le rétablissement, le respect des droits de l’homme, la garantie d’un recours en cas de violation de ces derniers, le renforcement des mécanismes de résolution de conflits ; des compagnies minières sur le respect des termes des contrats et des législations nationales et internationales, des droits de l’homme, l’adhésion au processus d’ITIE (Initiative pour la Transparence dans les Industries Extractives) ; aux La Constitution interdit formellement toute discrimination fondée sur l’origine, la situation sociale ou matérielle, l’apparence raciale et ethnique (articles 12, 13,51). Elle n’écarte pas la possibilité de distinguer les minorités, voir même de les promouvoir. Les pygmées sont considérés comme les seuls pouvant être qualifiés de
 « peuples autochtones » dans le sens de la DDPA, de la définition établie par la Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples sur les populations  autochtones, et de la Banque Mondiale. Le Code forestier de 2002 ainsi que la signature par l’Etat de la DDPA en 2007 favorisent désormais la défense et la promotion des droits autochtones.
ClaireLevacher GITPA 


















Février2012



institutions financières de ne pas appuyer les compagnies ne se conformant à ces standards, de veiller aux respects et à l’application des droits de l’homme et de l’environnement par les gouvernements et les compagnies ; aux organisations de la société civile sur la mise en place de lieux de dialogues entre les Etats, les entreprises et les communautés, sur la création d’un réseau de soutien et de défense des intérêts des communautés, la création de comité de surveillance et d’information sur les droits communautaires, la lutte contre la corruption et le renforcement du plaidoyer dans la mise en œuvre de normes et mécanismes se rapportant aux droits des communautés riveraines des sites d’exploitation

PHILOSOPHIE DE LA FACULTE DE MINES, PETROLE, GAZ NATUREL, BIOENERGIE ET PETROCHIMIE A L'UCI




Tourné vers l’avenir et les ambitions de la République Démocratique du Congo de devenir un Etat émergent à l’horizon 2030, l’Université Chrétienne Internationale s’est engagé à travers la faculté de Mines, Pétrole, Gaz naturel, Bioénergie et Pétrochimie à la formation des Ingénieurs de très haut niveau capables de renverser la tendance actuelle de faire de l’Afrique le réservoir de Matière première épuisable (Minerais et Pétrole)


au détriment de l’économie locale avec des dégâts parfois irréversibles à son environnement sans pourtant exploiter des vastes potentiels des énergies renouvelables très couteux, plus disponibles même dans les milieux les plus reculés pour stimuler l’économie et nettement améliorer les conditions de vie et favoriser l’émergence. 



A travers les enseignements théoriques, pratiques, recherches fondamentales, recherches appliquées, visites et stages dans les industries locales, l’étudiant sera conditionné à imaginer, à concevoir, à réaliser et à mettre en œuvre des projets d’exploitation efficaces des ressources minérales et énergétiques, tout en tenant compte des aspects, d’environnement et de développement durables, non pas seulement en milieu urbain mais aussi  dans les coins et  recoins de ce vaste pays, demi-continent.